Una vegada més, Alexandre del Valle ens retreu la nostra ignorància
Alexandre del Valle: Apres le « 11 septembre espagnol »
03/05/2005.
03/05/2005.
Face au déferlement de reproches lancées depuis lors contre la politique de Washington et les autres « pro-américains » comme Jose Maria Aznar, Tony Blair ou Silvio Berlusconi, il nous apparaît urgent de formuler quelques remarques :
— premièrement, donner l’impression de céder aux terroristes constitue bien plus une incitation à la récidive qu’une garantie contre de nouvelles attaques,
— deuxièmement, croire que le conflit du Proche Orient (traduisez israelo-palestinien, donc le bellicisme sioniste) constitue la « première cause » du terrorisme islamiste fait inevitablement le jeu d’Al Qaïda et participe du mensonge politique. Car l’instrumentalisation de la « douleur arabe » vise seulement à mobiliser les « idiots-utiles » des islamistes que sont souvent les pro-palestiniens radicaux et autres « altermondialistes » opposés à l’hégémonie « américano-sioniste », thème désormais commun aux Islamistes, aux Nazis et Ultra-Gauche. Pnenomene que j’ai nomme « la convergence des totalitarismes » et l’alliance « rouge-brun-vert ».
Les Espagnols ont semble cédé au terrorisme, comme hier la France face a l’Iran et au Hezbollah. L’Espagne s’en mordra les doigts dans peu de temps. Car la spirale du chantage et des concessions munichoises ne s’arrete que dans le chaos et les grincements de dents. Les prochaines exigences d’Al Qaida seront-elles l’enseignement du Coran dans les écoles, l’interdiction des « islamophobes » Dante ou Voltaire ou le droit de porter le voile dans les services publics ? Le communiqué d’Abou Hafs al Masri explique que les attentats du 11 mars (six mois après la rencontre Bush-Aznar dans les Açores) ont pour but de régler « de vieux comptes avec l’Espagne croisée, alliée des Etats-Unis dans leur guerre contre l’islam ». Cette vielle rancune remonte en fait à la reconquista, à la chute du Califat de Grenade et à l’expulsion des Musulmans par los Reyes catolicos. Dans les consciences des Musulmans du monde entier, la « perte d’Al Andalus » demeure un souvenir aussi « humiliant » que le la chute du Califat d’Istanbul ou la « Catastrophe » (Nakba) de la création d’Israël. D’où le rôle croissant des « convertis », de plus en plus sollicites par Al Qaida, ainsi qu’on l’a vu avec les attentats de Casablanca et de Madrid ou a l’occasion des procès des « filières tchétchènes »...
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