Tuesday, May 10, 2005

El mite andalús, encara

Un lleuger repàs al mite d’al-Andalus com a societat rica, lliure, desvetllada i multicultural: Pour en finir avec le mythe andalou.
Si l’on avait demandé aux Français, il y a quelques décennies, un exemple de cohabitation harmonieuse entre les trois religions monothéistes, ils auraient désigné sans hésiter... l’Algérie française. Depuis la fin désastreuse de ce « modèle », les rêveries ont du se reporter vers un passé plus lointain.
Laissons la conclusion à Pierre Guichard, auteur du livre le plus complet sur al-Andalus: « On a trop souvent mythifié l’histoire d’al-Andalus, ou l’on a voulu voir, aussi bien en Occident que dans l’imaginaire arabe, à la fois un paradis perdu et le modèle des possibles Andalousies consensuelles du futur ».


En voleu més ?: La fin du mythe de l’Âge d’Or andalou ?
L’interdiction de porter des armes les rendait très vulnérables. Il leur était interdit de construire ou de réparer leurs lieux de culte. Leurs vêtements discriminatoires obligatoires les exposaient à la vindicte et aux insultes dans la rue. C’est d’ailleurs là l’origine de la rouelle imposée aux juifs en 1215 par le Concile de Latran. Dans la rue, les dhimmis devaient marcher rapidement, les yeux baissés, passer à gauche des musulmans, c’est à dire du côté impur, et enterrer leurs morts en courant. Leur culte devait être silencieux et les processions étaient interdites. Ils vivaient dans des ghettos dont on fermait les portes le soir. Le mariage d’un dhimmi avec une femme musulmane et le blasphème contre l’islam étaient évidemment punis de mort (…). Souvent accusés de collaborer avec les chrétiens de l’extérieur, les dhimmis chrétiens tentaient de détourner la colère islamique contre les juifs (…). Cette histoire qui a affecté une si large proportion de l’humanité n’est même pas étudiée dans les universités. Elle est ignorée alors qu’elle exige d’être examinée dans sa globalité et sa complexité. C’est une histoire de violence, d’esclavage, de souffrance, de viols, de déportations, d’humiliation.

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