Wednesday, July 21, 2004

La fi d’Arafat és a tocar

Sami el-Soudi: Tous contre un voyou
Metula News Agency, 21/07/2004.

La rencontre entre Jibril Rajoub, l’envoyé personnel au Caire de Yasser Arafat et Omar Suleiman, le chef du renseignement égyptien, a été de courte durée. Le général d’Hosni Moubarak a demandé au Palestinien, d’entrée et sans fioritures : “Alors, il accepte ?” Rajoub a répondu, comme c’était prévisible : “En principe oui, avec des modifications mineures”. Suleiman, d’un ton sec et glacial mais sans élever la voix : “Il n’est plus question d’accord de principe, on n’en n’est plus là. C’est oui ou c’est non.”
(...) L’unique aménagement concédé par les Pharaons, en parfaite entente avec le Quartette, le roi Abdullah, Ahmad Qoreï et les “juifs”, consiste à donner à Arafat deux semaines pour annoncer les réformes. Les coalisés précisant que la nature des réformes et de la présentation desdites devaient être en tous points conformes à leurs exigences, et, pour plus de précision, Suleiman a tendu à Rajoub le texte des mesures qu’Arafat devrait implémenter et annoncer.
(...) S’il fait le choix logique, Arafat perd son attribut le plus cher, l’autorité absolue, et sa place de général visionnaire (il aime se prendre pour un grand général) dans l’Histoire. S’il résiste, il risque fort de pouvoir comparer sa fin de vie à celle de Napoléon Bonaparte. Mais je ne me dérobe pas, ça n’est pas dans le style de la maison : Il va encore essayer de rouler son monde dans la farine, cherchant le moindre interstice, la plus petite alcôve dans lesquels se lover pour ne pas réaliser ce qu’il prétend faire. Sauf que cette fois les ruses géniales du Parrain risquent d’aboutir à une authentique guerre civile.


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