Saturday, September 04, 2004

G.W. Bush, cap a la reelecció

Alexandre Adler: George W. Bush, un néoconservateur antiraciste
Le Figaro, 01/09/2004.

(...) il est frappant de constater à quel point ces liens personnels ont peu joué pendant ces quatre années de mandat : ni sur Israël, ni sur l’Irak, ni sur la politique énergétique, le point de vue saoudien n’a été le moins du monde considéré, celui du clan des Soudaïris le plus proche des Bush encore moins que tous les autres. Soyons pour une fois un peu marxistes, il ne s’agit pas seulement de la tendance du président à rompre avec les idées de son père, mais bien plutôt ici d’un revirement stratégique du groupe dirigeant des industries énergétiques américaines, auxquelles appartient tout particulièrement le vice-président, Cheney, mais pas lui seulement. (...) Les pétroliers d’aujourd’hui regardent vers la Russie, vers le gaz liquide, vers de nouvelles sources d’énergie et vers la relance des centrales nucléaires. Ici, Bush se fait le porteur d’une nouvelle conception de l’intérêt national qui annule la vieille alliance conclue entre Franklin Roosevelt et le roi Ibn Saoud en 1945.


David Brooks: Bush’s Second Term
New York Times, 04/09/2004.

In his speech, he redefined compassionate conservatism. The faith-based initiatives are now only a part of a much bolder whole. Bush declared that government should move energetically to help people get skills and to open opportunities. “Government should help people improve their lives, not run their lives,” he said. That is the essence of the party’s new governing philosophy.


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