François Heisbourg, un que hi toca
François Heisbourg: «Nous renouons avec le tragique».
Le Figaro, 13/09/2004.
Director de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) i president de l’International Institute of Strategic Studies (IISS), François Heisbourg és un dels millors especialistes europeus en qüestions de defensa i terrorisme. Ha publicat Hyperterrorisme: la nouvelle guerre (Éditions Odile Jacob) en collaboració, i acaba de signar el prefaci a l’edició francesa de l’informe final de la comissió nacional sobre els atacs terroristes contra els Estats Units: 11 septembre, rapport de la commission d’enquête, Editions des Equateurs (500 p., 23 €).
Le Figaro, 13/09/2004.
Director de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) i president de l’International Institute of Strategic Studies (IISS), François Heisbourg és un dels millors especialistes europeus en qüestions de defensa i terrorisme. Ha publicat Hyperterrorisme: la nouvelle guerre (Éditions Odile Jacob) en collaboració, i acaba de signar el prefaci a l’edició francesa de l’informe final de la comissió nacional sobre els atacs terroristes contra els Estats Units: 11 septembre, rapport de la commission d’enquête, Editions des Equateurs (500 p., 23 €).
Face à l’hyperterrorisme et à sa capacité de destruction de masse, les Etats-Unis ne sont pas une superpuissance, et c’est une grave erreur de lecture que de le croire.
[La guerre en Irak] a brisé l’unité du monde occidental tout court.
(...) pour al-Qaida et les djihadistes, la terre de la mécréance (ou de l’impiété) est une. Parmi les entreprises d’al-Qaida, depuis le 11 septembre 2001, il y a toute une variété de cibles qui sont loin de se limiter aux seuls intérêts américains. Comme disaient les Espagnols après le 11 mars madrilène : «Nous sommes tous dans ce train.»
Le mal absolu doit être reconnu et traité pour ce qu’il est. Il ne faut pas céder à la tentation de la rationalisation à rebours. Il ne faut pas succomber à l’attitude, si répandue, qui consiste à dire : «Ce qui est arrivé est la faute des victimes.»
Ce n’est donc pas les gouvernements européens qu’il faut mobiliser davantage, mais les relais d’opinion politiques et médiatiques.
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